(Article du 05/11/25)
Les règles françaises concernant la santé des animaux connaissent de nombreux changements pour s'adapter au cadre européen. Tour d'horizon de ces adaptations techniques...
L'entrée en application du Règlement européen « Loi de santé animale » du 9 mars 2016, pousse le Gouvernement français à adapter le droit national sur de nombreux points.
Si nombre des évolutions proposées restent majoritairement des adaptations techniques de références juridiques ou de terminologies, certains points importants sont à noter.
C'est notamment le cas des régimes de sanctions qui peuvent s'appliquer concernant l'élevage ou la détention d'animaux.
Par exemple, une aggravation des sanctions est prévue pour les détenteurs de chiens de 1re ou 2e catégorie qui ne feraient pas procéder à l'identification de leur animal. La sanction prévue initialement consistait en une amende pouvant atteindre 450 €. Dorénavant le montant pourra atteindre 750 €.
Cette amende sera également applicable concernant la méconnaissance de plusieurs obligations qui s'imposent aux propriétaires de carnivores domestiques : les chiens, les chats et les furets.
Ces évolutions touchent également les professionnels de l'élevage.
Ainsi, le régime des sanctions relatives à l'identification des animaux se voit redéfini pour les bovins, pour les ovins et les caprins, pour les porcins, pour les équidés, pour les camélidés et pour les avicoles.
Les obligations à respecter pour éviter ces sanctions se voient également mises à jour pour les bovins, pour les ovins et les caprins, pour les porcins, pour les équidés, pour les camélidés et pour les carnivores domestiques.
Agrément des opérateursLes « opérateurs » sont les personnes physiques ou morales ayant des animaux ou des produits sous leur responsabilité, y compris pour une durée limitée, mais à l'exclusion des détenteurs d'animaux de compagnie et des vétérinaires.
Le règlement « Loi de santé animale » prévoit que certains de ces opérateurs doivent obtenir un agrément. Il s'agit :
Il est précisé que c'est le préfet du département du lieu d'implantation de l'établissement concerné qui est chargé de délivrer cet agrément. Le contenu de la demande d'agrément doit être précisé par le ministère chargé de l'agriculture.
Des dispositions spéciales sont prévues pour certains établissements, et notamment :
Droit des animaux : le droit français s'adapte - © Copyright WebLex